Publié dans Société

Opportunités d’études et d’emplois - Les Malagasy appréciés en Allemagne !

Publié le vendredi, 01 mars 2024

De nombreux postes ouverts aux étrangers. L’Allemagne offre diverses opportunités d’études, de formations et d’emplois pour les candidatures étrangères.

« Les travailleurs malagasy sont très appréciés en Allemagne, notamment grâce à leur motivation et leur excellent niveau linguistique », reconnait Michael Häusler, ambassadeur allemand dans le pays. Effectivement, cette appréciation se démarque par le nombre important d’étudiants et de travailleurs en Allemagne. A cela s’ajoute les jeunes « au-pair » et les bénévoles dans ce pays européen, dont le nombre ne cesse de s’accroître. « De nombreux malagasy suivent des formations professionnelles en Allemagne, avant d’y travailler entre autres en tant que paramédicaux, dont des aides-soignants, des infirmiers, des anesthésistes, etc. Les secteurs de la santé et ceux techniques recrutent le plus », ajoute Fenitra Ranarivelo, responsable de la culture et de la relation presse auprès de l’ambassade d’Allemagne. 

Les étudiants et employés qualifiés y sont priorisés. Les intéressés peuvent consulter le site web https://www.make-it-in-germany.com, disponible en plusieurs langues. Toutes les informations concernant l’immigration en Allemagne y sont disponibles, depuis la recherche d’emplois jusqu’à l’intégration une fois sur place, en passant par les procédures pour l’obtention d’un visa.

Obtention facilitée du visa

Quatre à six semaines. Tel est le délai d’attente pour l’obtention d’un visa en Allemagne, à en croire le diplomate. « Nous avons délivré environ 1.800 visas l’année dernière. 90 % constituent des visas long séjour et 10 % sont de visas à court terme. Avec l’allégement des procédures, les jeunes et travailleurs malagasy n’ont plus à attendre jusqu’à 5 ans pour obtenir leur visa pour l’Allemagne. Si les dossiers y afférents ont été traités auparavant à Dar-Es-Salam (Tanzanie), cela se fait désormais dans la Grande île ces derniers temps grâce à la mise en place d’un Consulat. « En une année et demie, nous avons reçu des feedbacks positifs quant aux procédures facilitées », se réjouit l’ambassadeur. Aussi, 7 candidatures sur 10 sont acceptées, notamment pour les programmes « Au-Pair » et Volontariat. L’un se focalise, rappelons-le, sur l’immersion dans des familles allemandes, où les jeunes sont accueillis et travaillent, par exemple en s’occupant des enfants. En retour, ils bénéficient d’une prise en charge complète et d’« argent de poche ». L’autre est plutôt perçu comme un stage professionnel d’une année, durant lequel les jeunes peuvent obtenir des expériences dans divers domaines d’activité.

 

P.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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